Cours de restauration : technique de restauration conservative Aperçu des techniques de refixage des peintures Technique de restauration de la cohésion entre la couche picturale et le support ou avec elle-même Le refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. est l'opération consistant à introduire un adhésif : entre le support et la préparation entre la préparation et la couche picturale. Cette opération permet de palier à la perte de d'adhérence et de cohésion de l'ensemble support / préparation / couche picturale. Elle se pratique par la face ou par le revers. Altération des préparations maigres L’altération des préparations maigres provient de la colle de peau qui s’affaiblit en vieillissant et devient poudreuse. Cela entraîne une perte d’adhésion entre la préparation et le support, mais aussi entre la préparation et la couche picturale. On pratique dans ce cas, éventuellement un refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. localisé, plus généralement, un refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. généralisé par la face ou par le dos (par la face pour les panneaux de bois). Dans le cas de refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. généralisé, l’adhésif idéal est la colle de peau elle-même, permettant ainsi une régénération de la préparation d’origine. Altération des préparations grasses Les préparations grasses sont constituées d’une charge et d’un liant, parfois d’une adjonction de siccatif ou de résine. On trouve parmi les charges, de la céruse (carbonate de plomb), des terres, éventuellement du blanc de Meudon... Pour les liants les différentes huiles de peinture (lin, noix ou œillette). On peut distinguer deux types d’altération : L’altération mécanique, consistant en une perte d’adhérence entre la préparation et la toile, entraînant des soulèvement soulèvement Altération de la couche picturale : perte de planéïté plus ou moins accentuée, due à une rupture interne à l’oeuvre (sans précision au niveau de la rupture), ainsi que son étendue à une ou plusieurs écailles. , des cloques et des écaillages. L’altération chimique, souvent du à une mauvaise proportion entre le liant et la charge et entraînant une pulvérulence de la préparation. Le refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. se pratique de façon localisée par la face et généralisée par le revers. On utilise ou bien de la cire-résine ou bien des résines thermoplastiques (béva, plexisol...). Refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. par la face Refixage localisé par la face 1/ Colle de peau Le refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. par le face à la colle de peau n’est utilisé que pour des préparations maigres en ayant bien pris soin de faire un test d’humidité au préalable, si cela est possible. Protocole d’application On pose un papier souple et léger, non tissé (boloré ou papier Japon) sur lequel on dispose la colle de peau à 10% (entre 7 et 14%) à l’aide d’un pinceau souple. On peut procéder de manière locale ou généralisée. Si la colle pénètre mal on peut ajouter un peu de fiel de boeuf. La colle est préalablement chauffée au bain-marie en environ 65°C. Elle ne dois pas excéder 70°C. On peut trouver d’autres recettes : Méthode italienne à base de colle d’os, de mélasse (plastifiant), de fiel de boeuf et de vinaigre (fluidifiant) ; Méthode hollandaise à base de colle de peau liquéfiée à froid avec du vinaigre rouge, puis chauffée à 60° avec une spatule. Une fois l’une de ces techniques utilisée, on pose un melinex et un poids (marbre), ou on repasse. En cas de cloque fermée, on fait un facing localisé avec un papier japon et de la methyl-cellulose, on chauffe une aiguille et on introduit l’adhésif par le trou, en ayant au préalable pris soin de faire un second trou pour l’évacuation de l’excédent de colle. On abaisse ensuite délicatement la cloque en la chauffant à l’aide d’une spatule chauffante. On ajoute ensuite un melinex et un petit poids durant le séchage. 2/ Refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. à la cire résineProtocole d’application On fixe à l’aide de méthyl-cellulose un papier intissé. Pour un refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. localisé, on fait tomber une goutte de cire-résine, que l’on travaille à l’aide d’une spatule chauffante. Il est important de bien faire sortir l’excédent de cire. Pour un refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. généralisé, la technique est sensiblement la même, sinon que l’on peut étaler la cire à l’aide d’un pinceau (la cire étant toujours chauffée au préalable), en évitant les accumulations, et on la travaille à l’aide d’un fer léger pour enfin finir à la spatule. C’est globalement une opération délicate, demandant une grande pratique. En cas de cloque, on agit comme avec de la colle de peau. Enfin, la cire résine est l’adhésif utilisé pour le refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. sur cuivre. 3/ Résines thermoplastiques On dénombre deux type de résines thermoplastiques utilisées dans le cadre des refixages par la face : les résines acryliques ou vinyliques qui sont dissoutes dans différents solvants selon les résines utilisées. Protocole d’application D’une façon générale, on étale la résine et on attend que le solvant s’évapore. On peut ensuite réchauffer au fer ou à la spatule pour renforcer le collage, en interposant un siliconé double faces afin d’éviter tout accrochage de la matière et de l’instrument. Les résines thermoplastique sont a priori plutôt utilisée pour des oeuvres modernes. Parmi les résines de refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. , on trouve : Le paraloïde B72 (acrylique) qui est un copolymère de deux résines - le metacrylate d’éthyl, et l’acrylate de méthyl. C’est une résine qui donne un film assez brillant et que l’on dilue de 5 à 20% dans du xylène ou du toluène. C’est un adhésif plutôt utilisé pour les petites écailles de peinture à refixer sur la préparation. On ne repasse pas un refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. au paraloïde. Le plexisol (acrylique) qui est un metacrylate de butyl, globalement plus adapté que le paraloïde pour les refixages à même la toile. Le film est plus mat et sa préparation consiste à le diluer dans 2/3 de white spirit. On peut ajouter un peu de xylène pour le fluidifier d’avantage. C’est une résine difficilement réversible qui ne doit jamais être diluée à la térébenthine. La Beva 371 est un mélange de paraffine, de résine cétonique, de toluène et de divers autres composants. C’est en quelques sortes un équivalent à la cire résine. C’est l’adhésif le plus fort, et selon sa dilution il sert au doublage, à la pose de bande de tension ou au refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. . La Beva 371 est irréversible et sert en dernier recours.4/ Récapitulatif Refixage localisé par la face Paralïode B72 ---> Solvant diacétone alcool : meilleur consolidant. Pas de repassage, pas de papier intermédiaire, pas de source de chaleur Plexisol (10 à 20 %) ---> Solvant 30% etahnol / 70% toluène ou White Spirit. Papier intermédiaire et apport de chaleur (de 30 à 54°C) Beva 371 (5 à 10 %) ---> Solvant Xylène, pas de papier intermédiaire, apport de chaleur à 60°C. Remarque : les opérations de refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. aux résines thermoplastiques permettent de consolider la surface avant un doublage, et avant un nettoyage. Refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. généralisé par le dos1/ Klugel G Refixage par le dos Refixage généralisé au Klugel G Le Klugel G est une methyl-cellulose se diluant dans l’éthanol (éventuellement on peut ajouter un peu d’eau) et est assez visqueux. Il entraîne peu de réfraction, et s’il peut être utilisé en refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. localisé par la face, on lui préférera une utilisation généralisée par le dos. C’est une résine stable qui reste flexible. On la dilue à 10% dans de l’éthanol avec éventuellement 10% maximum d’eau (ce qui peu permettre de reprendre des petites déformations). En cas d’ajout d’eau comme solvant, il est nécessaire de faire les tests d’humidité avant son application. Protocole d’application On applique au dos du tableau (si possible après dépoussiérage de celui-ci, mais l’opération n’est pas nécessaire du fait de la grande viscosité du produit), à l’aide d’un pinceau souple. Le tableau doit être à la verticale (posé sur un chevalet) avec un siliconé double face entre la couche picturale et la zone d’appui sur le plan verticale. S’il on oublie d’interposé un siliconé, on risque de se retrouver avec la couche picturale de collée sur la zone d’appui. On laisse le solvant s’évaporer (environ une journée). 2/ colle de pâte Le refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. généralisé par le dos se pratique systématiquement avant un rentoilage à la colle de pâte. Par contre, il ne doit pas être pratiqué si l’opération n’est pas suivi d’une rentoilage à la colle de pâte. Protocole d’application On passe une colle de peau à 1/8 (de 1/8 à 1/12) à l’éponge ou au pinceau que l’on suit d’un repassage à 60°. Néanmoins, cette opération ne peut-être faite que dans le cadre d’un rentoilage à la colle de pâte, c’est à dire, une fois le tableau démonter, et mise en tension sur un plan après cartonnage. 3/ Cire-résineProtocole d’application Après cartonnage du tableau à la cire résine ou à la colle d’amidon, éventuellement à la tylose, et mise en tension à plat du tableau, on passe la cire-résine chaude au pinceau, avant de repasser à 60°C en intercalant un siliconé double face entre le fer et la toile, et par mesure de sécurité, entre la face de la toile et le plan de travail. Il est important de veiller à bien chasser les excédents de cire vers l’extérieur. Après refroidissement, on pourra enlever le surplus de cire sur la face au white spirit. Conclusion Le refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. peut-être une opération de secours, indépendante de toute autre opération. Néanmoins, c’est le plus souvent une opération qui entre dans le cadre d’une restauration complète. Le refixage refixage Le refixage est l’opération permettant de redonner de la cohésion à un ensemble couche picturale/préparation seulement, ou un ensemble plus étendu de strates du tableau. Ce peut être aussi une opération permettant la reprise de clivage interne à un feuil du tableau. peut devoir se faire en premier lieu et avant toute autre opération, se reprendre après doublage, être localisé par la face, puis généralisé par le dos... C’est le plus souvent une opération délicate, qu’il convient de pratiquer avec attention et patience