Vous n'êtes pas identifié(e).
" Le Paraloid B72 est par exemple appliqué sur des couches mates dès cette période et demeure encore
aujourd’hui le consolidant synthétique le plus couramment utilisé."
https://www.researchgate.net/profile/Mady-Elias-2/publication/281354753_La_consolidation_des_peintures_non_vernies_une_collaboration_entre_restaurateur_et_scientifique/links/59dce10d458515656b034a51/La-consolidation-des-peintures-non-vernies-une-collaboration-entre-restaurateur-et-scientifique.pdf
https://www.persee.fr/doc/bch_0007-4217_1985_num_109_2_4767
la Klucel est un équivalent alcool de la tylose, consolidant papier/poudres ou adhésif, ça n'est pas du tout adapté à mon sens
on utilise le paraloid en solution 5% (plusieurs couches, au toluène) pour consolidation céramique pulvérulente, avant assemblage, ou fossiles fragiles, minéralogie, archéo.... en deça on aura un vernis, au-delà on aura un liquide visqueux pour espaces importants
https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1179/sic.1986.31.1.7
https://inis.iaea.org/search/search.aspx?orig_q=RN:51102800
vous trouverez ici qqs exemples de concentrations en fonction des usages https://www.preservationequipment.com/files/4ba8f3dc-85c1-44e4-9237-a3db00db1ef4/Paraloid%20B72%20Use.pdf
le miel dans la colle de peau c'est un plastifiant, cela apporte de la souplesse et c'est utile dans certains cas
d'abord si c'est bien du lapin ça n'est pas nécessaire, c'est un collagène souple, le miel est hygroscopique donc favorise l'humidification, ne facilite pas le séchage, et attire les nuisibles (il existe des substituts neutres comme les PEG/glycérine)
qqs gouttes d'alcool apporte une meilleure mouillabilité
ok désolé problème de vocabulaire, terracotta = couleur terre (ocre rouge)
google m’empêchant de me renseigner je n'en saurais pas plus
bonne continuation
pour indication: terre d'ombre ton froid verdâtre, terre de sienne ton chaud rougeâtre
je ne sais pas si ce sont des terres d'ombre ou autre mais certainement des terres argileuses
je préconise une conservation, c'est-à-dire fixer les écailles pour un éventuel travail ultérieur, ou pas, mais facilement applicable et réversible, la restauration c'est effectivement une autre histoire et dans tous les cas il vaut mieux voir un-e pro - ces gestes sont maîtrisés donc optimisés, diagnostic, historique, gain de temps et risque moindre avec une garantie basée sur les connaissances (ce qui inclus une transparence du traitement > certificat, assurance, etc).
ah et concernant la lacune j'i l'impression qu'il s'agit juste de l'enduit en blanc, sinon on aura la terre cuite (rouge ou brune)
les tons chairs peuvent contenir des terres ou ocres qui sont hygroscopiques et sensibles à l'humidité, c'est un facteur de dégradation. Et oui si, le paralloid est efficace sur tout objets céramique/sculpté, la molécule est grosse, on l'utilise souvent en archéo/paléo/minéralo
bonjour,
ce n'est pas mon domaine mais pour commencer distinguez deux phases, conservation et restauration. Conservation: maintenir en place des éléments pouvant disparaître. Donc fixatif: nature du support (non poreux ou peu), de la couche picturale (oléagineuse?) + facteurs de réversibilité et d’innocuité = adhésif synthétique à solvant HC, Exemple le plus courant: paralloid b72 ou mélange b72-b44. Application idéale en phase gazeuse ou pulvérisation, sinon brosse (pinceau) souple à très souple, application en excédent. Peut-être une aide par pression sous intissé polyester, peut-être même avec spatule chauffante.
Deuxième phase restauration: comblement lacune avec un mortier synthétique, de tête là je n'ai pas idée, à voir chez Kremer par exemple. Vous pouvez colorer le mortier ou bien appliquer ensuite une couleur "ton de fond" selon nature du mortier aquarelle ou acrylique. Au-delà de ce type de retouche vous risquez de vous perdre dans les méandres des écailles et de la patine.
donc... d'abord en effet cirésine à l'avant pas très utile, ensuite colle de peau (3% c'est assez costaud, quelle colle de peau exactement?) et miel (pourquoi du miel ? et quel autre ingrédient peut faciliter l'encollage à coeur?) sont des matériaux utilisés en consolidation et/ou doublage, donc pas vraiment sur du local.
localement donc, c'est un choix préventif (pas curatif), c'est à dire prendre une mesure pour éviter des dégâts et pertes. Vous dites que la peinture ne craint pas l'eau mais quid de la toile, de l'enduit? Il faudrait tester cela, voir sur une goutte d'eau quelle conséquences ou pas. Idem avec alcool. Selon résultat vous pourriez réaliser une consolidation préventive locale, visible ou pas selon conditions. Visible en encollant les zones fragilisées avec un japon ou un intissé polyester, invisible si vous refixer la CP par adhésif et faible pression. L'adhésif peut-être à l'eau (selon tests) avec par exemple un amidon qui à un pouvoir rétenteur (l'eau reste en place) mais nécessite une chauffe douce malgré tout, ou bien à l'alcool avec par exemple une résine facile comme le paralloid b72, avec pression sans chauffe. Je choisirais cette résine pour son aspect épais, laissant une latitude aux éventuels mouvements.
Cette consolidation se ferait quoi que vous fassiez derrière, y compris une consolidation de l'intégralité du tableau. Le choix visible invisible pourrait se baser sur la tension de la toile, si celle ci est faible et est source de dégradation privilégiez le visible car sans contrainte. Si pépin, par exemple tout se décolle, cela restera sur le papier de voilage sans finir en poussière.
Concernant la retouche c'est ici une étape bien plus tardive, la fin du travail. Comme toute retouche on part d'une reprise de ton permettant la lecture, puis selon informations on entre dans le détail lorsque c'est possible. Cette retouche doit se faire sur un enduit (comblage) et/ou une résine isolante avec un set d'aquarelle.
En somme ce type de travail vous entraînerait à la conservation plus qu'a la restauration.
PS: colle: polymère unissant deux objets de façon à pouvoir subir des contraintes, adhésif: adhésion sans contrainte mécanique, consolidant: matériau pénétrant la matière pour solidifier celle ci, vernis (film): couche isolante qui reste en surface.
pardon "je n'ai rien"
Bonjour,
Je ne voulais pas reporter mes interrogations sur votre fait, j'apprécie votre démarche, votre forum et n'est rien à reprocher à vos réponses ici ou là!
Je fréquente par ailleurs un forum de géologie qui mêle amateurs-trices et professionnel-les, les considérations se croisent et se disputent assez souvent! Dans notre domaine nous sommes beaucoup moins nombreux donc les écarts comme le mien paraissent plus contrastés, mais mon intention est simplement de mettre le doigt sur la démarche adéquate plutôt que de répondre à l'aveugle. Trop d'inconnus! Je pense que l'assimilation des gestes et techniques reste minoritaire et de toutes façons difficiles à restituer en virtuel. En revanche le questionnement scientifique lui est transmissible. Or les 2 sont liés, les matériaux et techniques s'appliquent en fonction de choix et contraintes logiques. Par exemple si j'utilise de l'amidon je peux utiliser des macules journal, si j'utilise un solvant je prend un risque de dissoudre les encres d'imprimerie.
Il faut donc assimiler des logiques en connaissant des techniques et matière, plutôt que l'inverse
vous ne me comprenez pas, pardon, je m'explique
je vois ici et à beaucoup d'endroit, des questions qui montrent une incompétence manifeste et pourtant une volonté d'intervention.
je demande "pourquoi faire ce voilage" car c'est la question essentielle
mais je vois aussi des "trucs" tout fait comme "papier journal" qui - je suppose - viennent d'infos glanées ça et là
du coup, quand j'ai vu ce tableau jai immédiatement penser à ce post - nouveau problème / nouvelle technique
ceci explique cela
je suis généralement pour le DIY mais dans ce domaine je trouve que ça manque cruellement de recul et d'infos, trop de paramètres inconnus
on entame pas une restauration par la technique et les matériaux, on l'entame par le questionnement, hors je ne le vois jamais ici
d'ou ma question "pourquoi ce voilage" mais ça on ne saura jamais
pour ma part je ne donnerais pas de conseil sur une base aussi peu documentée
une restauration mal faite, sans réflexion et sans même un regard attentif
donc des dégâts qui apparaissent après travaux, avec introduction de matériaux mal connus, mal gérés
ici pas de consolidation structurelle, mauvaise tension, écaillage, ça se tient (l'encre est dans le vernis, ça s'observe à la loupe sans test solvant, c'est le solvant du vernis qui a dilué l'encre, le papier journal n'a rien à faire dans une resto de toutes façons)
à ce stade j'en suis à vouloir refuser les travaux de particuliers car l'historique est absent, on a aucun recul et les matériaux/méthodes sont appliquées sans cohérence, c'est du casse tête insoluble parfois (exemple autre, un cadre a nettoyer mais plein de retouches faites au ton de l'ancien....)
bonjour,
hier on m'a amené un tableau pour une écaille avec toile apparente. Comme d'habitude l'observe et je note une restauration, des retouches, une mauvaise tension sur châssis (tableau petit de 40cm de long) et surtout je vois du texte imprimé sur une partie du tableau, du texte de journal pris dans un vernis mal appliqué... étrange n'est ce pas, je pense à un emballage malheureux, vraiment malheureux qd même... et puis je repense à votre message et je vois l'origine du dégât, le papier journal, un "cartonnage" ! Du journal avec son encre probablement solubilisée par un solvant du vernis, mais comment, mystère! Une chose est claire, travail d'amateur.
voici les solvants habituels https://www.artechpro.fr/gamblin/781-ga … 55052.html
Renssans je connais pas mais si c'est de l'aquarrelle ça n'a rien à voir
que voulez vous "nettoyer" ? pourquoi ? sur quelle type de surface matérielle ? homogène ? hétéroclyte ?
un chanci est une microfracturation d'un film polymère, cela ne se retire pas, mais est-ce bien un chanci ? du vernis ? de la CP ?
voici un article à ce sujet https://journals.openedition.org/techne/453
pourquoi faites vous ce voilage ?
j'ai du mal à concevoir un choix de traitement sans diagnostic, comment résoudre un problème sans en connaitre l'énoncé?
rien de particulier (même seul) mais sur des grands formats il peut être difficile de planter des clous (voire même agrafes) si le bois est souple et dur, il faut envisager un support pour caler le châssis afin de pouvoir clouer sans rebond. L'agrafe est une solution mais attention car si on relâche la tension avant que cela ne soit bien fixé la toile va s'ouvrir et se détendre (si l'agrafe n'est pas bien enfoncée par ex)
La qualité du châssis va dépendre du bois, du montage (traverses) et autre (clefs, profil)
autres inconnus: nature de la toile, de la peinture et de l'enduit
ça n'a même rien à voir avec la conservation
le changement d'environnement va déjà aider, pour le reste je suis sûrement vieux jeu mais je ne vois pas comment travailler correctement en ligne ni même tenter d'expliquer des gestes
le papier semble jaunit, acidifié, il faut conserver tout ça sous matériaux neutre, et faire appel à un professionnel
il n'y a pas d'impossibilité, il y a des contextes complexes ou pas et du budget ou du temps
si c'est un support aqueux (acrylique) on peut utiliser des solvants non aqueux, le white spirit n'est pas recommandé (à la rigueur essence F ou autre) mais si ce sont des magazines modernes les alcools et autres acétones peuvent être efficaces
pour les gels là aussi un gel à forte rétention (agar agar) ou bien à l'alcool (klucel)
toute restauration consiste en l"étude du contexte et la solution doit en découler
il faut bien comprendre que si on peut aujourd'hui apprendre un tas de chose seul-e, la restauration me semble difficilement acquise par ce biais, c'est d'ailleurs pour cela que la plupart des restaurations sont des traitements d'anciennes restauration
si vous possédez un tableau fragilisé avec des écailles ou décollement vous pouvez à la rigueur faire un refixage approximatif avec une résine de synthèse facilement réversible de type paralloid, ou faire un voilage, coller du papier (japonais si possible) avec de l'amidon
mais pour exemple de difficulté on ne pourra pas refixer quoi que ce soit sur une surface non assainies ou instable
préparation grasse : huile + charge + pigment
préparation maigre : colle de peau ou autre polymère aqueux + charge + pigment
sensible à l'eau ? aqueux
colle de peau dans les deux cas, oui
cire à refixer: cire d'abeille purifiée, autre cire selon usage, résine type élémi ou baume de Venise, voire autre selon besoin, solavnt... il n'existe pas de formule type mais un besoin et une solution appropriée
refixage cire à chaud avec outil, pas plus complexe mais beaucoup moins souple en terme de réversibilité
première question : quel essence de bois ? quelle hygrométrie? constante?
pas de pâte à bois industrielle à solvant, plus trad avec colle PVA à l'eau + charge bois et/ou minérale, surfactant alcoolique
mais bon, résineux, pas résineux ?