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De ce que vous m'avez dit en message privé, il n'y aurait pas de peinture au goudron mais peut-être la matière ayant servi à colmater les trous pourrait contenir du plomb.
Néanmoins, pas de raison que le plomb réagisse ainsi avec la peinture...
Une dernière question : lorsque vous avez posé le vernis, j'imagine que vous avez attendu qu'il soit sec avant de rendre le tableau au client. Or, vous n'avez rien vu apparaitre ? Le vernis serait devenu collant après ? Si c'est le cas, cela signifierait qu'il y a un temps long de réaction. Cette réaction s'est-elle étendue depuis ?
Restant à votre écoute pour continuer la réflexion.
Bonjour,
Si mes souvenirs sont bons, certaines peintures au goudron ne séchaient jamais totalement et leur fragilité a pu être réactivée par le solvant du vernis voire par l'acétate d'éthyl de la retouche, même si c'est un des solvants les moins forts que l'on utilise.
Ça correspondrait avec la partie la plus noire du tableau ce qui serait logique.
J'attends votre confirmation et je me renseigne pour voir si c'est cela et s'il y a une solution.
Effectivement, rien dans ce que vous dites ne peut présager d'une telle réaction.
Auriez-vous une photo de la zone avec ce qui l'environne et du dos de la toile d'origine avant restauration ?
Je ne cesse de vous poser des questions, mais j'imagine que vous vous les êtes déjà poser, aussi, je suis désolé de vous harceler de la sorte.
Aussi, dernières hypothèses :
Avez-vous pu voir s'il y avait eu une restauration antérieure sur cette zone ?
Pensez-vous que le peintre ait pu utiliser un médium ou un pigment ou quoi que ce fut comme matière exotique. Autrement dit, cette zone dans ses couleurs et sa matière se retrouve-t-elle ailleurs dans le tableau (d'ailleurs de quelle époque date-t-il ?) ou est-ce la seule zone qui contient cette matière/couleur ?
Enfin, se pourrait-il que ce soit lors du nettoyage du dos de la toile d'origine que vous ayez utiliser un produit particulier (même si cela reste étonnant que la réaction soit localisée) ou que le dos de la toile d'origine ait comporter un produit quelconque ?
Bonjour,
Ne sachant pas quoi penser de votre problème, j'ai envoyé une demande de renseignement et j'ai eu une première réponse de l'Atelier du temps passé :
Curieux phénomène, en effet ! La seule fois où une apprenante a eu ce problème, c’est parce qu’elle avait utilisé un dérivé de White Spirit « écologique » à base de limonène (dérivé d’huile d’agrumes ), qui avait très fortement gêné le séchage (ça restait poisseux pendant des semaines). Elle avait du tout retirer pour assainir les surfaces.
La question étant, avez-vous utilisé ce genre de solvant ? Éventuellement, vérifiez la composition de votre vernis.
Autre piste à laquelle j'ai pensé. Avez-vous utilisé une technique de doublage avec réactivation de la résine avec du xylène ou du toluène ?
Et si vous avez fait un allègement de vernis, quel produit avez-vous utilisé ? Peut-être avez-vous utilisé un produit à forte rétention?
Enfin, quel solvant avez-vous utilisé pour la retouche ? (Toujours pour les mêmes raisons.) Et, question subsidiaire, combien de temps entre la retouche et le vernissage ?
Désolé de vous poser toutes ces questions mais pour le moment je ne vois pas vraiment ce qui a pu entrainer le problème.
Bonjour,
Pouvez-vous nous dire avec quoi vous avez rentoilé (rentoilage colle de pâte, cire-résine, doublage et si oui à quoi ?).
Quel est la composition de votre vernis ?
La zone sur laquelle le vernis n'a pas sécher a-t-elle une spécificité (de retouche, de métier initiale ?)
Le tableau a-t-il été entreposé dans un lieu pouvant recevoir une humidité lors de son séchage ?
Merci d'avance pour ces indications supplémentaires.
Cordialement,
Denis
Là où la colle déborde, vous pouvez faire des tests avec des solvants.
Voyez par exemple avec de la méthyléthylcétone (acétone pure), en en mettant un peu sur coton tige, si cela a une action sur la colle.
Vous pourriez aussi voir simplement avec de l'eau (peu et très chaude), la seule chose qui m'ennuie c'est le support carton qui peu être très réactif, aussi, si vous tentez, faites-le vraiment en dernier recours et surtout avec très peu d'eau.
En fait, non, évitez l'eau !
Si c'est une super glu, je crains que cela ne soit difficile.
À explorer aussi le fait de détruire le cadre et d'araser ce qui reste collé... (je réfléchis à "haute voix").
N'hésitez pas à partager vos idées pour supprimer ce cadre.
Restant à votre écoute.
Denis
Bonjour,
L'intérêt du scalpel est que cet un instrument qui coupe très bien, un couteau fin pourrait moins coupé et de ce fait apporter une tension mécanique plus importante. Voyez avec votre pharmacie si vous pouvez en achetez un chez elle.
Vous dites :
Concernant la toile, c’est une huile sur panneau.
C'est une toile ou un panneau de bois ou de carton ?
Sinon, pouvez-vous voir si de la colle déborde pour tenter de l'identifier ?
Je reste à votre écoute, surtout, pas de précipitation.
Bonne journée.
Denis
Bonjour,
Avez-vous essayé de passer un scalpel entre le cadre et la toile ?
Pensez-vous pouvoir faire un cartonnage de la toile pour en protéger la face ?
Pouvez-vous estimer la surface de collage de la toile sur le cadre ?
Enfin, avez-vous une idée de l'âge de la peinture ?
Restant à votre écoute.
Bonjour Oùsontmeslunettes,
Avant toute chose, toutes mes excuses pour avoir laissé passer votre demande et j'espère que part cette réponse, l'adage mieux vaut tard que jamais sera respecté.
Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié le vernis satiné Sennelier (https://www.sennelier.fr/Vernis-satine- … _4259.html que je disais à 50% dans l'essence de térébenthine et que je passais de une à deux couches selon le besoin. C'est vrai qu'il n'est pas vraiment mate, mais il a un très beau rendu.
Vous pouvez l'associer avec le vernis mat du même fournisseur (https://www.sennelier.fr/Vernis-mat-tab … _4260.html) selon leur préconisation, ou le tester seul.
Enfin, vous pouvez aussi vous servir de vernis en pulvérisation comme celui-ci (https://www.creastore.com/auxiliaires-p … elier.html), soit pour tenter de matifier un verni existant soit pour avoir une fine couche protectrice... même si je ne suis pas convaincu du résultat dans le premier cas et du réel pouvoir de protection dans le second.
Voilà. Encore toutes mes excuses pour cet excessif retard.
Cordialement,
Denis
Bonjour,
Cela fait un certain temps que je ne pratique plus, mais restant au contact du métier je peux peut-être vous donner quelques indications.
Déjà, il commence a y avoir un certain nombre de professionnel·les et il convient de commencer par étudier si vous avez de la concurrence ou pas dans le secteur où vous voulez vous installer.
Ensuite il faut savoir que les institutions type Monuments historiques, service du patrimoine, musées... ont pour la plus part du temps déjà des professionnelles avec lesquelles ils travaillent et sont plutôt frileux quant à en utiliser d'autres surtout si vous n'avez pas un diplôme béton.
Il faut savoir aussi que le délais de paiement est plutôt désagréable.
Pour avoir pris le statut d'artisan à l'époque, je vous le déconseille. Il coute cher et n'apporte rien de particulier. En un premier temps, l'auto entreprise est plutôt la solution, sauf si vous avez un investissement initial important auquel cas il vaut peut-être mieux envisager un autre statut.
Le coût d'installation d'un atelier dépend du niveau d'analyse scientifique que vous voulez y mettre. À vu de nez, mais il faut faire des devis, je pense qu'avec 10000 euros vous pouvez faire quelque chose de correct (hors analyse infra rouge ou radio), peut-être moins.
Vous pouvez aussi envisager une activité parallèle comme donner des cours (dessin, peinture, accompagnement à la restauration de tableau...). C'est une source de revenu à ne pas négliger si vous avez un tant soit peu la fibre pédagogique.
Je vous contacte en message privé pour le reste et reste à votre écoute ici.
Bonjour à toutes et à tous,
Ce forum a été mis à jour ainsi que le serveur qui le continent. Aussi, si vous rencontrez des problèmes ou constatez des bugs, merci de nous le signaler via le formulaire situé sur la page https://3atp.org/contactez-l-association.
Bonjour,
Ne recommencez pas avec la colle de peau. Ces forces de tensions sont trop importantes pour travailler localisé sur des tableaux qui ne possèdent pas d’encollage avec (XVI -> XVIII en gros et encore, pas toute).
Vous avez différents produits comme le plexisol (si le soulèvement n’est pas trop important, ou la béva.
Vous pouvez lire l’article http://3atp.org/Apercu-des-techniques-de-refixage et compulser les fiches techniques de cette page http://3atp.org/-Les-adhesifs- sur les adhésifs.
Selon la façon dont votre tableau supporte la chaleur, le type de dégradation, les matériaux, le choix nécessite de penser ces produits avec plusieurs dilutions possibles (voir les fiches techniques). La Béva est assez polyvalente.
Pour le refixage généralisé par le dos, il faut voir après si c'est vraiment utile.
Je reste à votre écoute
Bonjour à toutes et à tous,
Il y a eu de nombreuses discussions sur le TAC, aussi, voici le lien vers une étude complète du produit : L'emploi du citrate de triammonium pour le nettoyage des couches picturales contemporaines.
Parmi les articles sur le site, voici ceux qui devraient principalement vous intéresser :
- http://3atp.org/nouvelles-techniques-de … -peintures
- http://3atp.org/generalites-sur-le-nettoyage-des
- http://3atp.org/Pieges-des-nettoyages-de-peinture
- http://3atp.org/Defauts-d-aspect-des-peintures-et
Bonjour,
Il y a bon nombre de discussions sur ce forum et plusieurs pages sur le site qui parle de ce sujet. Je ne vais donc pas redire ce qui est déjà dit.
Faites une recherche avec le terme nettoyage, une autre avec allègement et une avec dévernissage.
Vous pouvez aussi lire l'article http://3atp.org/la-restauration-esthetique qui vous présentera les généralités sur le sujet.
Pour rappel, il faut distinguer le nettoyage (suppression de la crasse) de l'allègement (voire du dévernissage) qui est la suppression tout ou partie du vernis, et de l'élimination des surpeints et repeints qui font partie aussi des actions de nettoyage (du moins d'un certain point de vue).
Chaque nettoyage nécessite un diagnostic et des tests de décrassage puis d'allègement et ne peut se faire que si le tableau ne possède pas de problème de d'intégrité physique : le travail conservatif passe avant le travail esthétique.
Voilà, si vous avez des questions précises, n'hésitez pas à revenir.
Bonne recherche.
Bonjour,
La toile serait sur chassis, je vous aurais proposé du Klugel G, mais je n'ai jamais essayé sur une toile non montée.
Je me renseigne et reviens vers vous.
Bonjour,
Désolé pour cette réponse tardive.
Pour la fibre de verre, je ne sais pas, je n'ai jamais utilisé cette technique. Sinon, j'utilisais du Plextol pour le collage fil à fil ou la pose de pièce bord à bord. Mais vous pouvez aussi utiliser de la Beva 371.
Je crois que la pose de pièce ou le collage fil à fil dépend plus de la taille et du manque relatif à la déchirure que du choix de l'un ou de l'autre quelque soit la situation.
Pour le fil de pontage (comme pour la pose de pièce de pièce d'ailleurs), j'essayais d'avoir des fils ou une toile très proches de la toile abimée et c'est pour cela que quand je le pouvais, je récupérais des morceaux de toiles anciennes avec différentes sortes de préparation.
Encore toutes mes excuses pour ce manque de réactivité.
Je reste à votre écoute sur le sujet.
Bon printemps.
Bonjour,
Ce que vous me dites est plutôt étrange... les bandes de tensions ne sont, en général, pas collées aussi "loin" sur le tableau. Cela crée une tension avec le la zone qui n'en possède pas et si les bandes de tensions sont collées sur les partie où on ne voit pas de trous, c'est la moitié de la surface du tableau qui est "doublée".
Si c'est bien le cas, un doublage nécessiterait de décoller les bandes avant ce qui pourrait être un "choc" pour la toile. Savez-vous avec quelle colles ou quel adhésif les bandes sont fixées ?
Je pense que pour le moment le mieux est de surveiller que vous n'avez pas de déformations qui apparaissent à la limite du collage... mais entre le terme de gélatine et ce collage de bande de tension aussi profondément sur le dos de la toile me semble plutôt étrange.
Donc, pour le moment, surveillez le tableau, mais le mieux est surement de le laisser tranquille et d'attendre de voir comment les choses évoluent.
Bonjour,
Impossible de vous donner un avis sans voir le tableau.
Vous dites que le tableau a une grande fragilité du support, mais en quoi voyez-vous cette fragilité ? S'il a pu être correctement retendu c'est, qu'a priori, il n'est pas si fragile que cela, surtout que le lin (sauf quand le fil est très fin) est plutôt plus solide que le coton.
Pour les sources de lumières, pouvez-vous voir si elle proviennent de la trame de la toile et si la peinture est très fine (type glacis ou frottis) ? Dans ce cas, il est effectivement possible que l'on voit par lumière traversante ces trous.
Qu'appelez-vous défaut apparent ? Soulèvement, déplacage, écaillage ?
Pour un tableau 1930, le rentoilage n'est pas conseillé, on ferait plutôt un doublage et il arrive qu'il soit préférable (si le tableau est très fragile) de ne pas tenter d'opération, parce qu'il est sensible à l'humidité, à la chaleur, voire à la pression et qu'il faut avoir une table basse pression, ustensile que tout·es les restaurateur·trices n'ont pas. Aussi, je ne peux vous dire si le tableau est fragile ou non, mais ne pas agir est parfois plus prudent que de tenter une action qui est, ou bien risquée, ou bien pas réellement nécessaire.
Voilà, désolé de ne pouvoir vous en dire plus. N'hésitez pas à répondre à mes questions si vous désirez que j'essaie d'en savoir plus.
Vous souhaitant un bon week-end.
Cordialement,
Denis
Bonjour,
Désolé pour ma remarque.
Si le tableau n'était pas propre, il faudrait commencer par le décrasser, la crasse faisant obstacle à l'action des solvants.
Si un vernis recouvre les repeints, il faudra commencer à la supprimer. Soit les zones sont petites et vous pourrez éventuellement tenter un véhicule du vernis pour l'égaliser, soit il vous faudra l'alléger complètement pour éviter les différences de brillances une fois reverni.
Il vous faut impérativement veiller à ce qu'il n'y ait pas de problème de déplacage autour des repeints, les solvants pouvant accentuer le problème.
Ensuite vous pouvez commencer les tests en partant des solvant ou mélange les plus doux, vers les plus forts.
Soyez attentive aux couleurs différentes sur lesquelles il y a le surpeint, les vers,, certains bleus et rouges étant très fragiles et réactifs.
Le solvant le plus doux l'acétate d'éthyle.
Ensuite un mélange de 50% d'isooctane, 25 de méthyléthylcétone et 25 d'isopropanol.
Si la peinture ne réagit pas, 50/50 des deux derniers produits évoqués ci-dessus.
Et si ça ne réagit toujours pas... il faudra continuer cette conversation.
Voilà, encore toutes mes excuses pour mon interrogation, en espérant ne pas vous avoir froissée.
Je reste à votre écoute.
Cordialement,
Bonjour,
Et bien, je peux toujours vous expliquer les principes, mais ils ne suffisent pas à apprendre, les situations pouvant être très variées et différentes d'un tableau à l'autre.
Déjà, il faut être certain·e que ce sont bien des repeints. Pour cela avez-vous une lampe UV ?
Sont-ils sur ou sous le vernis ?
La structure du tableau est-elle cohérente (pas de soulèvement, de déplacage, de déchirures, trou...) ?
Le tableau est-il sale ?
De quand date le tableau et avez-vous une idée de quand date les repeints et quelle est leur nature (pudeur, modification, recouvrir un déplacage ? Selon les raisons du repeints, ces derniers peuvent masquer des problèmes plus important pour le tableau.
Enfin, possédez-vous une palette suffisante de solvants volatils purs pour faire les tests adéquates ?
Et surtout, pour manipuler ces solvants, avez-vous accès à un endroit (pièce, atelier...) qui soit bien aéré et qui ne soit pas un lieu de vie pour répondre à la toxicité des produits ?
Voyons déjà cela pour aborder la suite.
C'est une opération très délicate, sensible, où se mélange connaissance et savoir-faire qui, si elle est mal menée, peut-être particulièrement nocive pour le tableau et selon les produits qui devront être utilisés, nocive pour la personne qui intervient dessus.
Bref, si vous posez cette question, c'est que vous n'êtes vraisemblablement pas du métier (ce qui m'étonne un peu aux vues de vos posts précédents) et sachez que vous vous lancez dans quelque chose de complexe, sensible et comportant certains dangers pour vous et le tableau. Je vous conseille d'y réfléchir à deux fois.
Cordialement,
Merci pour votre retour.
Je crois que ce que vous avez fait est parfait et donnera un bon exemple pour celles et ceux qui pourraient rencontrer un problème similaire.
Et encore toutes mes excuses pour ma réponse tardive.
Cordialement,
D.
Bonjour,
Et désolé pour cette réponse tardive.
Personnellement, je dirais que si l'authenticité ne présente aucun doute, pourquoi pas. Ce qui serait intéressant, c'est d'avoir une preuve de cette authenticité.
D'un point de vue déontologique, cela ne me pose pas de problème particulier, maintenant, il serait intéressant d"avoir d'autres avis.
Par contre, ce qui risque peut-être d'arriver, c'est que dans le futur, on ait l'impression que la signature est fausse... d'où la preuve de l'authenticité.
On peut aussi accepter la dégradation et ne reconstituer que le fond sur lequel la signature est posée. Cela laissera ce qui existe encore de la signature sans entrainer de confusion à l'avenir.
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement,
Denis
Bonjour,
La seule chose que j'ai trouvé c'est un DVD sur la restauration d'œuvre de Léonard de Vinci : https://boutique.arte.tv/detail/leonard … _du_siecle
Bon week-end.
Denis
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